Permettre le collectif, sans l’imposer

Nous le savons, notre civilisation est à un tournant important de son histoire. La raréfaction des ressources, les difficultés liées au climat, les difficultés sociales et l’isolement de ces dernières années ont profondément marqué les esprits.

Le retour à des fonctionnements plus collectifs est une des clés pour un avenir résilient. Le vieux modèle « moderne », où les rencontres entre voisinage se font furtivement dans le couloir ou la cage d’escalier, est dépassé : Les personnes ont besoin de davantage de zones de rencontre pour créer du lien, de la convivialité et de l’entraide. Ces nouveaux modèles émergent de plus en plus et il en existe de nombreux exemples en France : c’est ce que l’on appelle l’Habitat Groupé Participatif.

Pour que le collectif puisse être envisagé de façon sereine, il est nécessaire que chaque personne ou ménage puisse disposer d’un espace privatif qui représente sa « bulle » d’intimité : cet espace privilégié où l’on se trouve chez soi, qui nous permet de nous recharger. C’est aussi lui qui nous rend capables d’aller vers le collectif sans s’y sentir obligé·e·s : quand et si on le désire.

Concrètement :

Dans les locaux d’habitation :

Des espaces privatifs autonomes et de taille raisonnable, comportant tout le nécessaire pour le confort de son/ses occupant·e·s

– Entre ces espaces, des zones de rencontre aménagées pour une utilisation commune : grande cuisine, laverie, terrasse, local à vélos, atelier, salle de musique, etc. qui permettent à celles et ceux qui le souhaitent de pouvoir mutualiser leurs usages et leurs outils

Dans les locaux à usage professionnel :

– Des bureaux, boutiques et espaces associatifs privatifs

– Des espaces partagés : salle de réunion, salle d’imprimante, espace détente pour la pause de midi

Nous pouvons également créer un espace de bureaux et salles de réunion en accès libre à la journée, à l’usage des travailleurs/euses indépendant·e·s.